Le HIP HOP commence a s'imposer au Maroc
Les rappeurs, héritiers tardifs de Nass El Ghiwane , trente ans après la déferlante ghiwanienne, c’est un véritable ras-de-marée qui va submerger la scène musicale, celui du hip-hop, essentiellement dans sa composante rap. De timide, et disons-le mot, frileux, à sa naissance, le mouvement ne cessera de s’amplifier. Partout au Maroc poussent les groupes de rap comme primevères au printemps, au point de devenir innombrables au sens plein du terme. «Les groupes de rap naissent à une vitesse vertigineuse, confirme Mohamed Merhari, dit Momo. A chaque édition du Boulevard des jeunes musiciens, le comité de sélection reçoit une centaine de maquettes. Ce dont je conclus qu’il existe au moins un millier de groupes de par le pays». Et la fièvre hip-hop n’épargne aucun coin du Maroc. A Casablanca comme à Rabat, Meknès, Fès, Sidi Kacem, Béni-Mellal, Taza, Azrou ou Laâyoune, crépitent les gavroches des quartiers déshérités.
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