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Sunday, March 11, 2007

Le Boulevard des jeunes musiciens, vitrine de la musique urbaine dès 1999Attendre les années 1990 pour que la sauce hip-hop prenne réellement, comme le rappelle DJ Key. Ce sont les Casablancais.M. Youss, Abdelghani et Naïm, rappeurs en diable, qui vont s’illuster en premier, mettant le feu, chaque fin de semaine, au Cage club ou au Club 84.Ensuite viennent Aminoffice et Ahmed, les «Double A», et le premier album de hip-hop marocain paraît. Cet événement marque un moment crucial de l’épopée du hip-hop. Jusque-là, ses amateurs officiaient en catimini. Grâce au duo, ils vont sortir de l’ombre. Sur ce, le Boulevard des jeunes musiciens est éclos en 1999. Avec lui, le hip-hop connaît son essor. Conçu comme une vitrine de la musique urbaine (hip-hop, rock, métal, fusion, musique électronique), le Boulevard s’est vu investir par les hip-hopeurs résolus à se faire une place au soleil de la musique. «Plus le temps passe, plus les postulants sont nombreux. Mais nous n’en pouvons retenir que six ou sept, parfois huit. Ce qui est frustrant pour les autres, car ils sont ainsi privés d’une chance de se faire connaître», souligne Momo qui, entre multiples casquettes, porte celle de directeur du Boulevard. Toujours est-il que cette grand-messe annuelle contribue fortement à la notoriété des heureux élus. Ce dont s’enorgueillit son grand-prêtre : «Je peux dire sans prétention que toute la scène du hip-hop marocain a été révélée par le Boulevard des jeunes musiciens». Difficile de mettre sa parole en doute.Reste que tous les rappeurs «révélés» ne sont pas logés à la même enseigne. Pendant que certains continuent de manger de la vache enragée sur le bitume de leur quartier, d’autres commencent à voir la vie en rose. Ceux-là se comptent sur les doigts d’une seule main : H-Kayne, Fnaïre, Casa-Crew et Bigg. Normal, ils se détachent du lot. Aussi sont-ils sollicités par les producteurs ravis de l’aubaine de faire leur beurre, sans grande bourse délier. Car le rap réclame des machines, du temps en studio, mais pas énormément de musiciens. Ce qui fait baisser le coût d’un CD qui revient deux fois moins cher que des albums de variétés. Aussi écument-ils les manifestations musicales, au Maroc comme à l’étranger (H. Kayne a même eu droit au prestigieux Bataclan parisien), devenus les icônes d’une jeunesse qui se retrouve dans leurs messages désespérés.

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